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Affaire enlèvement d’enfants: Aristide Bancé dénonce les envieux

Ce phénomène d’enlèvements d’enfants touche au plus profond du coeur tout un chacun. Du citoyen lambda aux artistes, jusqu’aux footballeurs, car tous sont aussi parents. Aristide Bancé, l’ex-international burkinabé ayant passé toute son enfance dans le quartier de Williamsville, lieu d’habitation de la famille du petit Bouba, se sent encore plus touché par cette situation qui prévaut dans la capitale abidjanaise.

A ce propos, le joueur se ressasse une histoire qu’il aurait vécu il y a de cela 5 ans. Il aurait été approché par un homme, après l’un des matchs qu’il aurait disputé, qui lui proposait ses services pour des sacrifices en vue, de lui octroyer une gloire universelle et époustouflante dans toute l’Afrique et le monde entier.

“Mais pour atteindre cette dimension et cette notoriété interplanétaire, tu ignores qu’il y a des sacrifices à faire et c’est en cela que je peux t’aider. Ne crois pas que tous ceux que tu vois briller et régner sur l’estrade mondiale l’ont obtenu sans un prix. Tu sais, en te conseillant un certain sacrifice, c’est possible de faire de toi un cacique du football mondial…”, disait ce monsieur au joueur

Un pauvre qui veut absolument devenir riche, avec une nature envieuse et vicieuse ne serait-il pas susceptible de se faire avoir par cet assassin ? Pareil pour un riche insatiable qui en veut encore et encore et qui serait prêt à toutes les monstruosités pour se parer d’autres galons”, constatait le joueur.

Du coup, ce souvenir l’a fait monter au créneau pour dire: “Je suis Aristide Bancé, fils de pauvre né à Williamsville dans un quartier où souvent, manger gbofloto (des galettes) 100 F s’est avéré être un vrai challenge. Mais si Dieu a permis que je joue en Allemagne à Mayence, pourquoi devrais-je me laisser amadouer par le diable, parce qu’il me promet le Réal de Madrid ? Mayence n’est-elle pas déjà une bénédiction du très haut pour un poignon d’Adjamé ? Et même si Réal de Madrid il y a, il faudrait que ça vienne absolument de Lui, Adonaï, et jamais jamais d’une force occulte”

Pour Aristide Bancé, c’est Dieu qui établit les destins et c’est lui qui donne les grades à ses enfants. Voilà qui est bien dit.

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